Etre Arbitre - FTF asbl

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Devenez arbitre de la fédération, tous les dimanches entre 9h30 et 15h30, indemnité de 30€ par rencontre.
Les cours se font en trois soirées, et une soirée examen théorique et 3 rencontres d'examen pratique.
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contacter M.MOUMNI Mohamed Président de la commission d'arbitre tél.02.203.48.38 après 18h30 ou GSM 0476.78.18.39
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                     Henri VANDERVERKEN secrétaire >>>>
Arbitrage et Psychologie
L'arbitre est responsable de l'application des Lois dans la lettre et l'esprit. Cette responsabilité impose une osmose entre la volonté du Législateur et la personnalité de l'arbitre
...suivant l'évolution des Lois du Jeu, motivée par le souci de rendre le football plus attrayant, il est du devoir de l'arbitre non pas de faire le spectacle mais de le favoriser en protégeant le jeu et les joueurs. Le jeu appartient aux joueurs. L'arbitre n'est pas la vedette du match. Il n'est pas sur le terrain pour battre des performances mais pour diriger un match. Ses qualités physiques ne sont pas une fin en soi, mais un facteur de la qualité de la prestation.

La protection du jeu passe par la lutte contre les dérives disciplinaires liées à l'évolution de la société, des mentalités, à l'augmentation des enjeux, à la priorité au résultat. La protection du joueur, c'est la protection de l'homme dans son intégrité physique et contre les agressions morales, mais aussi celle du sportif dans la pratique d'un sport où ne prédominent pas le contact physique et l'utilisation de la force mais où s'imposent la maîtrise de soi, l'agilité et l'exercice de l'adresse.

Pour mener à bien cette mission, l'arbitre se doit d'avoir un comportement professionnel (travail théorique, préparation physique…), mais la qualité de la prestation dépend aussi et surtout de la valeur humaine de l'arbitre. C'est à ce niveau que se font les différences. La maîtrise de soi qui conduit à l'impartialité, à l'imperméabilité aux événements et à l'environnement, les qualités relationnelles, l'intelligence et la psychologie sont les fondements de la personnalité.

Etre psychologue en arbitrage, c'est avoir la faculté de comprendre les idées, les sentiments, les intentions, les agissements des autres (dirigeants, entraîneurs, joueurs…) afin de mieux anticiper, de mieux se faire comprendre, c'est percevoir les phénomènes afin de mieux les contrôler, c'est adapter son comportement aux circonstances. Adapter son comportement ne signifie pas adapter les Lois du Jeu ! L'arbitre a un pouvoir discrétionnaire, ce qui ne signifie pas arbitraire. Discrétionnaire signifie liberté d'appréciation dans l'application des Lois et non dans leur interprétation. " La limite à l'interprétation : c'est la Loi . " (Michel VAUTROT)

La psychologie ne doit jamais être le refuge du laxisme ou de la fuite de responsabilité : la même fermeté s'impose quel que soit le lieu, le moment de la rencontre, la notoriété des joueurs. De même la compensation, parfois pratiquée, souvent admise et qui ne figure dans aucun texte de Loi, n'est pas une manifestation de la psychologie. Ainsi, l'arbitre n'a pas le droit aux états d'âme : la même faute doit toujours être pénalisée de la même manière, seule façon de tendre vers l'uniformité de l'arbitrage souhaitée par tous.

Alain DELMER.
Arbitre International Honoraire
La protection du jeu passe par la lutte contre les dérives disciplinaires liées à l'évolution de la société, des mentalités, à l'augmentation des enjeux, à la priorité au résultat. La protection du joueur, c'est la protection de l'homme dans son intégrité physique et contre les agressions morales, mais aussi celle du sportif dans la pratique d'un sport où ne prédominent pas le contact physique et l'utilisation de la force mais où s'imposent la maîtrise de soi, l'agilité et l'exercice de l'adresse.

Pour mener à bien cette mission, l'arbitre se doit d'avoir un comportement professionnel (travail théorique, préparation physique…), mais la qualité de la prestation dépend aussi et surtout de la valeur humaine de l'arbitre. C'est à ce niveau que se font les différences. La maîtrise de soi qui conduit à l'impartialité, à l'imperméabilité aux événements et à l'environnement, les qualités relationnelles, l'intelligence et la psychologie sont les fondements de la personnalité.

Etre psychologue en arbitrage, c'est avoir la faculté de comprendre les idées, les sentiments, les intentions, les agissements des autres (dirigeants, entraîneurs, joueurs…) afin de mieux anticiper, de mieux se faire comprendre, c'est percevoir les phénomènes afin de mieux les contrôler, c'est adapter son comportement aux circonstances. Adapter son comportement ne signifie pas adapter les Lois du Jeu ! L'arbitre a un pouvoir discrétionnaire, ce qui ne signifie pas arbitraire. Discrétionnaire signifie liberté d'appréciation dans l'application des Lois et non dans leur interprétation. " La limite à l'interprétation : c'est la Loi . " (Michel VAUTROT)

La psychologie ne doit jamais être le refuge du laxisme ou de la fuite de responsabilité : la même fermeté s'impose quel que soit le lieu, le moment de la rencontre, la notoriété des joueurs. De même la compensation, parfois pratiquée, souvent admise et qui ne figure dans aucun texte de Loi, n'est pas une manifestation de la psychologie. Ainsi, l'arbitre n'a pas le droit aux états d'âme : la même faute doit toujours être pénalisée de la même manière, seule façon de tendre vers l'uniformité de l'arbitrage souhaitée par tous.

Alain DELMER.
Arbitre International Honoraire
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